The problem with lack of sleep in education

Le problème du manque de sommeil dans l’éducation, faire défiler pour le texte en français.

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All the quotes that follow are from the book Why we sleep by Matthew Walker.
I think this is an issue of tremendous importance, and Matthew Walker puts it very well, so I allow myself to copy directly some passages of the book. I highly recommend that you read the book to get the full picture.

“I cannot tell you how many of my students have come up to me at the end of the lecture in which I describe these studies and said, ‘I know that exact feeling. It seems as though I’m staring at the page of the textbook but nothing is going in. I may be able to hold on to some facts the following day for the exam, but if you were to ask me to take that same test a month later, I think I’d hardly remember a thing.’”

“The latter description has scientific backing. Those few memories you are able to learn while sleep-deprived are forgotten far more quickly in the hours and days thereafter. Memories formed without sleep are weaker memories.”

“I suggested that if we, as teachers, strive to accomplish just that purpose—to teach—then end-loading exams in the final days of the semester was an asinine decision. It forced a behavior in our students—that of short sleeping or pulling all-nighters leading up to the exam—that was in direct opposition to the goals of nurturing young scholarly minds. I argued that logic, backed by scientific fact, must prevail, and that it was long past the time for us to rethink our evaluation methods, their contra-educational impact, and the unhealthy behavior it coerced from our students.”

“It’s a tried-and-true effect in the psychology of memory, described as mass versus spaced learning. As with a fine-dining experience, it is far more preferable to separate the educational meal into smaller courses, with breaks in between to allow for digestion, rather than attempt to cram all of those informational calories down in one go.”

“Could you concentrate and learn much of anything when you had woken up so early? Keep in mind that 5:15 a.m. to a teenager is not the same as 5:15 a.m. to an adult. Previously, we noted that the circadian rhythm of teenagers shifts forward dramatically by one to three hours. So really the question I should ask you, if you are an adult, is this: Could you concentrate and learn anything after having forcefully been woken up at 3:15 a.m., day after day after day? Would you be in a cheerful mood? […] Of course not. Why, then, do we ask this of the millions of teenagers and children in industrialized nations? Surely this is not an optimal design of education. Nor does it bear any resemblance to a model for nurturing good physical or mental health in our children and teenagers.”

“One longitudinal study tracked more than 5,000 Japanese schoolchildren and discovered that those individuals who were sleeping longer obtained better grades across the board. Controlled sleep laboratory studies in smaller samples show that children with longer total sleep times develop superior IQ, with brighter children having consistently slept forty to fifty minutes more than those who went on to develop a lower IQ.”

“It is clear that a tired, under-slept brain is little more than a leaky memory sieve, in no state to receive, absorb, or efficiently retain an education. To persist in this way is to handicap our children with partial amnesia. Forcing youthful brains to become early birds will guarantee that they do not catch the worm, if the worm in question is knowledge or good grades. We are, therefore, creating a generation of disadvantaged children, hamstrung by a privation of sleep. Later school start times are clearly, and literally, the smart choice.”

“Research findings have also revealed that increasing sleep by way of delayed school start times wonderfully increases class attendance, reduces behavioral and psychological problems, and decreases substance and alcohol use.”

I wrote more on the science of sleep here!

 

Le problème du manque de sommeil dans l’éducation

Toutes les citations qui suivent sont extraites du livre Pourquoi nous dormons de Matthew Walker, que j’ai lu en anglais et que j’ai traduit. Donc si vous le lisez en Français, vous trouverez surement des différences. Je pense que c’est un problème extrêmement important, et Matthew Walker écrit ça très bien, donc je m’autorise à copier directement certains passages du livre. Je recommande vivement de lire le livre pour avoir l’histoire complète.

« Je ne pourrais pas vous dire combien de mes élèves sont venu me voir à la fin d’un cours pendant lequel j’avais décrit ces études et m’ont dit, ‘Je connais très bien ce sentiment. C’est comme si je regardais la page d’un livre mais rien ne rentrait. Je suis peut être capable de retenir quelques faits le lendemain pour l’exam, mais si vous me demandiez de passer le même exam un mois plus tard, je pense que je ne me souviendrais de presque rien.’ »

« Cette description est soutenue par des faits scientifiques. Les souvenirs que vous êtes capable de créer en situation de manque de sommeil sont oubliés rapidement dans les heures et les jours qui suivent. Les souvenirs formés sans sommeil sont des souvenirs plus faibles. »

« Je suggère que si nous, en tant qu’enseignants, nous évertuons à accomplir cet objectif (enseigner) alors accumuler les examens dans les derniers jours du semestre était une décision sotte. Cela force un comportement de la part de nos étudiants (de négliger leur sommeil et de faire des nuits blanches avant les examens) qui est en contradiction directe avec le but de nourrir de jeunes esprits érudits. J’affirme que la logique, appuyée par des faits scientifiques, doit prévaloir, et qu’il est largement temps de repenser nos méthodes d’évaluation, leur impact contre-éducationnel, et le comportement malsain auxquelles elles contraignent nos étudiants. »

« C’est un effet qui a fait ses preuves dans la psychologie de la mémoire, décrite comme l’apprentissage de masse opposé à l’apprentissage espacé. Tout comme lors des expériences gastronomiques, il est de loin préférable de séparer les repas éducationnels en petits plats, espacés de pauses pour permettre la digestion, plutôt que de tenter de bourrer toutes ces calories informationnelles en un seul service. »

« Pourriez vous vous concentrer et apprendre quoi que ce soit en vous étant réveillé si tôt ? Et rappelez vous que 5 heure et quart du matin pour un adolescent n’est pas 5 heure et quart pour un adulte. Plus tôt nous avons noté que le rythme circadien des adolescents glisse en avant dramatiquement d’une à trois heures. Donc en réalité la question que vous devriez vous poser, si vous êtes un adulte, est celle-ci : Pourriez vous vous concentrer et apprendre quoi que ce soit après avoir été forcé de vous lever à 3 heure et quart du matin, jour après jour après jour ? Seriez-vous d’humeur joyeuse ? […] Bien sûr que non. Pourquoi, alors, demandons-nous cela aux millions d’adolescents et enfants des nations industrialisées ? Ce n’est certainement pas une conception optimale de l’éducation. Ca ne semble pas non plus être un modèle pour promouvoir une bonne santé physique et mentale chez nos enfants et adolescents. »

« Une longue étude a suivi plus de 5 000 élèves Japonais et a découvert que les individus qui dormaient le plus obtenaient de meilleures notes toutes matières confondues. Des études contrôlées en laboratoires du sommeil avec de plus petits échantillons montrent que les enfants qui ont dorment plus longtemps développent des QI supérieurs, les enfants les plus brillants ayant constamment dormit 40 à 50 minutes de plus que ceux qui ont fini par développer des QI plus bas. »

« Il est clair qu’un cerveau fatigué, manquant de sommeil, n’est guère plus qu’un tamis percé pour la mémoire, en aucun cas en état de recevoir, d’absorber, ou d’efficacement retenir une éducation. Persister de cette manière revient à handicaper nos enfants avec une amnésie partielle. Forcer de jeunes cerveaux à devenir des lèves-tôts garantira que le monde ne leur appartiendra pas, si le monde en question est la connaissance et les bonnes notes. Nous créons, par conséquent, une génération d’enfants désavantagés, ficelés par une privation de sommeil. Les horaires d’ouvertures d’école plus tardives sont clairement, et littéralement, un choix intelligent. »

« Des résultats de recherches ont aussi révélés qu’augmenter le sommeil en repoussant les horaires d’ouverture des écoles augmentait merveilleusement la présence en classe, réduisait les problèmes de comportement et les problèmes psychologiques, et diminuait l’usage de substances et d’alcool. »

J’en ai écrit plus sur la science du sommeil ici!

Thomas BotteCommentaire